Dans un piano droit, la noix de marteau supporte le manche sur lequel est collé la tête de marteau.
La mécanique d’un piano droit étant en position verticale, afin d’ajuster la friction nécessaire, la noix articulée autour de l’axe (ou pivot de fourche), est doté d’un ressort de rappel lié à la fourche par une ganse. La noix est aussi reliée au chevalet de mécanique, par une lanière, accrochée à la queue de cochon, le chevalet constituant lui même un contre-poids contribuant au retour du marteau en position de répétition, ou en position de repos.
Sur la partie de la noix où va s’exercer la pression du bâton (doigt) d’échappement, sont collées des sous-garnitures de casimir (cachemire), de feutre, et de peau. Le coussin supporte le doigt d’échappement et son épaisseur détermine son point de départ.
La noix est percée verticalement pour recevoir le manche de marteau. Elle est percée horizontalement pour recevoir le manche de la contre-attrape. Le chevalet supportant l’attrape. Après que le marteau ait frappé les cordes, avant que le doigt ne soit complétement relevé de la touche, le contact attrape – contre-attrape, permet au mouvement de se réarmer, ainsi la note peut-elle être répétée rapidement sans que le doigt du pianiste n’ai à libérer franchement la touche.
La fourche de noix est visée au sommier de mécanique. L’axe de fourche prisonnier de la noix, pivote à l’intérieur des garnitures de casimir (cachemire)
La platine tenue par une vis permet si besoin de désolidariser, la fourche et son axe de la noix de marteau.