Le réglage d’un piano
est la procédure par laquelle chaque articulation des mouvements de mécanique, de clavier, et de pédalier est ajustée en corrélation avec les autres articulations, par rapport au plan de cordes de l’instrument, afin que celui-ci fonctionne à son potentiel optimal :
- Puissance : Transmission de l’énergie donnée par le pianiste.
- Rapidité : Fiabilité et rapidité de répétition.
- Contrôle : Maîtrise de la dynamique du son, particulièrement en jeu pianissimo.
- Egalité : Peut-être le plus important des paramètres.
Par le réglage nous nous efforçons de rendre un piano inégal, peu coopérant, difficile à jouer, peu plaisant à écouter, en un piano riche en nuances et en précision. Un piano bien réglé peut procurer au pianiste un sentiment de satisfaction et de joie.
Un pianiste « amateur » sera surpris par la différence entre l’avant et l’après réglage. Un pianiste doué du sens du toucher sera ravi de la réponse du piano et de sa sonorité.
Réglage du toucher et réglage du timbre :
(Deux étapes indissociables)
- Le réglage du toucher est lié à l’optimisation de la géométrie des mouvements de balanciers du piano.
- Le réglage du timbre, appelé « harmonisation » ou « intonation », consiste à agir sur la texture du feutre des têtes de marteaux, en les assouplissant ou en les durcissant.
Le clavier et la mécanique sont l’extension des doigts du pianiste. Ces articulations mécaniques sont le relais de son expression musicale.
L’accord est une étape indispensable au réglage et à l’harmonisation. L’accord du piano avant la procédure de réglage nous permet de nous familiariser avec l’instrument, l’accord sera affiné après le réglage.
Chaque note d’un piano droit comprend 25 points de réglage soient 2200 points de réglage pour un clavier de 88 notes
Chaque note d’un piano à queue comprend 35 points de réglage soient 3080 points de réglage pour un clavier de 88 notes